Tourisme : le réveil de la Côte basque

Tourisme : le réveil de la Côte basque
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Avec une fréquentation en augmentation, Biarritz s’impose comme une alternative à la Côte d’Azur. La raison de ce renouveau.

Longtemps surnommée «la Belle endormie», Biarritz était une station balnéaire comme une autre, un peu plus froide, une «ville de vieux», une ville musée. Ce n’est plus le cas. En dix ans, celle qui fut aussi la cité des souverains (de l’impératrice Eugénie au roi anglais Edouard VII et au duc de Windsor) et des aristocrates russes (en plus des artistes Tchekhov et Stravinsky) a entièrement changé de physionomie. Au point que l’été dernier, le magazine «Elle» titrait «Biarritz, la nouvelle Californie ?», comparant la plage historique de la côte des Basques à celle de Malibu. Les hipsters ont pris racine dans les quartiers à la mode, ils travaillent sur Internet et prennent le train pour la capitale quand il le faut. Bars et restaurants sont bondés toute l’année, l’ancienne gare du Midi reconvertie en Palais des festivals ne désemplit pas alors qu’elle était désaffectée il y a vingt ans, un grand parc d’expositions à la Halle d’Iraty accueille de nombreux événements et la médiathèque reçoit écrivains et artistes du monde entier.

En 2014, ce sont près de 1,8 million de visiteurs qui se sont rendus dans la ville ! Et la région a connu une hausse de sa fréquentation de 10%. Un dynamisme qui profite aux 2 327 entreprises liées au tourisme, qui emploient plus de 8 500 personnes. Cette renaissance, Biarritz la doit, de l’avis de tous, à la détermination d’un homme : Didier Borotra, neveu de l’historique «mousquetaire » de la raquette, et qui en fut le maire (centriste) pendant vingt-trois ans, jusqu’en 2014. «Il a d’abord fallu professionnaliser le secteur du tourisme, alors tenu par des associations de bénévoles», résume Olivier Lépine, qui fut son adjoint en charge du développement touristique. Très tôt, Biarritz a aussi compris l’intérêt d’accueillir les compagnies aériennes low-cost comme Ryanair. Certes, 30% des vacanciers viennent de la région parisienne, mais les Anglais, les Espagnols et les Belges sont de plus en plus nombreux. Ce printemps, la ville sera ainsi directement reliée à Londres et Madrid par Air Nostrum, filiale d’Iberia.

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