La course déjantée de l’association Arch Event aura lieu le 1er mai. Les dix premiers seront qualifiés pour la Coupe d’Europe
Déjà la quatrième édition de l’Istery Bask. L’association Arch Event a surmonté tous les obstacles pour imposer sa course ludique et sportive à Socoa. Cette année, les concurrents ont rendez-vous sur la plage le dimanche 1er mai (la veille pour les enfants).
Seront-ils plus que l’an dernier, où la barre des 2.300 dossards avait été dépassée ? « L’objectif est de faire aussi bien. Mais nous ne voulons pas aller plus loin pour accueillir les coureurs dans de bonnes conditions », prévient une des chevilles ouvrières d’Arch Event, Éric Mas.
Deux distances
Les organisateurs ont une nouvelle fois renouvelé le parcours (de 50%) et proposent cette année deux distances : 12 ou 6 km. « Il y a une version allégée pour ceux qui ne veulent pas faire les 12 km. Mais il y a presque autant d’obstacles, 40 au total sur le long », précise Éric Mas.
Bain de boue, traversée de rivière, champs de fils électriques, toboggans naturels, tunnels de pneus, etc. À côté, les parcours du combattant militaires sont de la rigolade.
Venus de loin
Comme chaque année, le fort de Socoa servira de ligne d’arrivée. De quoi séduire les participants qui viennent parfois de loin pour cette Istery. L’an dernier, 75% des inscrits n’étaient pas du département.
« Nous avons créé un challenge européen avec six autres courses. Les meilleurs seront qualifiés pour les championnats d’Europe », annoncent les organisateurs. Les dix premiers de la première vague du dimanche matin auront rendez-vous le 12 juin aux Pays Bas.
En vogue
Ce nouveau rendez-vous est la preuve que la course à obstacles est une discipline en vogue ces dernières années. « Il y a eu 25 nouvelles courses de ce type en 2015 en France », chiffre Arch Event qui a lancé sa course déjantée à Gourette, il y a deux ans, et à Bayonne l’an dernier.
Dans la région, la concurrence est rude avec de nouveaux rendez-vous dans les Landes et en Gironde. « C’est bon signe, cela veut dire que le public aime ça », positive Éric Mas.
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